Linguistique : "faire belek", "j’ai dead ça", "chockbar"... Parlez-vous le français de 2024 ?

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Les expressions changent, et c'est bien la preuve que notre langue est vivante. Il est donc temps de vous demander si vous parlez le "2024".
Linguistique : “faire belek”, “j’ai dead ça”, “chockbar”... Parlez-vous le Français de 2024 ? Les expressions changent, et c'est bien la preuve que notre langue est vivante. Il est donc temps de vous demander si vous parlez le "2024". (France 2)
Article rédigé par France 2 - P.-Y. Salique, M. Martel, F. Le Moal, J. Weyl, A. Richard, A. Da Silva
France Télévisions
Les expressions changent, et c'est bien la preuve que notre langue est vivante. Il est donc temps de vous demander si vous parlez le "2024".

Il serait un peu facile de vous bourrer le crâne de mots ésotériques pour les plus de 28 et 29 ans. "Hassoul, ça veut dire tranquille", "faire belek, c’est faire attention", "un maxeur, c’est quelqu’un qui est toujours dans l’abus", traduisent des jeunes. "En chap-chap, c’est plus une expression ivoirienne, mais ça veut dire faire quelque chose de façon rapide", explique un jeune homme. Le 20 Heures a demandé à plusieurs jeunes de traduire certaines expressions. "J’ai dead ça" veut dire qu’on a réussi. "Je suis chockbar" signifie être choqué. 

Un argot qui n'est pas si nouveau

Sur TikTok, Josette, Claude et leur petit-fils tentent de percer ces énigmes linguistiques. "C’est rigolo et on a l’impression d’être toujours dans le coup", explique le grand-père. L’argot, un langage crypté entre initiés, est souvent drôle et n’a rien de nouveau. Il y a 40 ans, on demandait déjà aux jeunes ce que voulait dire "keufs" (policiers), lascars ou encore "gadjo" (jeune homme). Le verlan a déjà deux siècles. On n’arrête pas de faire tourner notre langue dans la bouche et quand des mots entrent dans le dictionnaire, il est urgent d’en inventer d’autres. 

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