Cet article date de plus de quinze ans.

Les trois dernières institutrices libérées

Les institutrices de l'école Laroque d'Olmes ont été libérées mercredi soir après l'intervention des forces de l'ordre
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
L'école primaire Elisée Maury de Laroque d'Olmes  était paralysée depuis mardi en fin d'après-midi (© F2)

Les institutrices de l'école Laroque d'Olmes ont été libérées mercredi soir après l'intervention des forces de l'ordreLes institutrices de l'école Laroque d'Olmes ont été libérées mercredi soir après l'intervention des forces de l'ordre

Outre ces trois institutrices, les cinq autres recluses dans une maternelle à Pompertuzat en Haute-Garonne, sont également retounées chez elle en début de soirée.

A l'origine de ce ce mouvement, près de 70 parents et plusieurs élus de la commune qui s'oppose au projet de fermeture d'une des trois classes de l'école primaire Elysée-Maury.

"Vers 20h00 mercredi, nous avons dû suspendre notre mouvement à la suite de l'action des forces de l'ordre mais nous poursuivons l'occupation de l'école cette nuit", a déclaré Francis Fourtalin, premier adjoint au maire du village.

"Nous avions accepté d'engager des discussions mercredi après-midi avec l'inspecteur d'académie mais nous avons été bernés", a-t-il ajouté. "Pendant les négociations, qui se déroulaient en terrain neutre, à la mairie, en présence de nos trois institutrices, les forces de l'ordre sont intervenues." "Comme nous ne pouvions plus retenir les institutrices , nous avons choisi de regagner l'école que nous allons occuper toute la nuit.

Le combat continue


Jeudi, une vingtaine d'autres écoles du pays d'Olmes, elles aussi victimes des choix de l'académie devraient se joindre au mouvement a prévenu l'élu.

A Laroque d'Olmes,
Dans cette école de 47 élèves, les parents protestataires demandent le maintien des trois institutrices et des trois classes de CM1-CM2, au moins pour l'année scolaire en cours.

A Pompertuzat, les séquestrations ont pour but de s'opposer à la suppression d'une classe parce qu'il manque "5 enfants", a déclaré une élue de la FCPE, Corinne Viguié. "La rentrée a déjà démarré, les enfants sont avec leur maîtresse", a-t-elle précisé, soulignant le "traumatisme" que risquent de vivre les élèves. Actuellement, il y a 23 à 24 enfants par classe, et la fermeture de l'une d'elle conduirait à des effectifs de 29 ou 30, a-t-elle précisé.

Enfin, à Saintes (Charentes-maritimes) une quinzaine de parents d'élèves occuapaient une école maternelle pour protester contre l'annonce de la fermeture de trois classes de l'établissement. Ils entendent poursuivre ce blocage et dormir sur place jusqu'à lundi, date à laquelle ils doivent rencontrer un inspecteur d'académie.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.