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Les syndicalistes de PSA Aulnay reçus par le candidat Sarkozy

Alors que des documents de travail internes au groupe PSA émettent l'hypothèse d'une fermeture du site d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), des représentants syndicaux du site ont été reçus ce matin au QG de campagne de Nicolas Sarkozy. Des syndicalistes qui demandent au candidat de respecter les promesses du président.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
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Ils sont venus lui demander de "respecter sa promesse". Celle "de prendre en main le dossier de l'emploi chez PSA", expliquent les syndicats. Une délégation de salariés de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) a été reçue ce matin par Nicolas Sarkozy à son QG de campagne, rue de la Convention à Paris (XVe). Plusieurs centaines de salariés de l'usine automobile devaient ensuite se rassembler devant le QG du président sortant.

"Il y a une lueur d'espoir chez les salariés [...] le gouvernement peut mettre la pression sur la direction", estime Tania Susset, déléguée SIA (syndicat indépendant de l'automobile, premier syndicat à Aulnay). De son côté, le délégué CGT Jean-Pierre Mercier a bien l'intention de repartir avec "un engagement écrit" sur le maintien de l'emploi.

Une réunion tripartite avant la présidentielle

En raccompagnant les délégués, le président-candidat a affirmé pouvoir obtenir de la direction de PSA "une réunion tripartite avant la fin de la semaine prochaine". Soit avant la présidentielle. "Je les rappellerai avant la fin de la semaine pour leur dire où nous en sommes", a ajouté Nicolas Sarkozy.
Avec sa casquette de président cette fois, il a également annoncé qu'il allait convoquer le patron de PSA, Philippe Varin.

En juin 2011, des documents de travail internes à PSA émettaient l'hypothèse d'une fermeture du site d'Aulnay, qui emploie quelque 3.300 personnes, dont plus de 3.000 en CDD et CDI.

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