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Les Roms "veulent travailler, comme tout le monde"

REPORTAGE - Jean-Marc Ayrault reçoit cet après-midi le collectif d'associations "Romeurope" pour discuter de la situation des 15.000 à 20.000 Roms qui vivent en France avant de présider une réunion interministérielle. Les associations souhaitent notamment que l'accès des Roms au marché du travail soit facilité. Mathilde Lemaire est allée, dans un camp de l'Essonne, à la rencontre de jeunes Roms qui "veulent travailler".
Article rédigé par Mathilde Lemaire
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Darius, 21 ans,  vit dans une vieille caravane. Il travaille au noir un jour par ci deux jours par là, payé moins de 5
euros de l'heure. Certains patrons parfois ont même refusé de le rémunérer une
fois son travail accompli. Darius n'a qu'un rêve :  un vrai emploi déclaré, même au smic.  Mais tout employeur
français doit verser une taxe de 700 euros s'il veut salarier un ressortissant roumain ou bulgare.
Ceux-ci doivent aussi obtenir une autorisation en préfecture avant de signer le moindre contrat. Huit pays européens dont la France continuent
d'appliquer ces mesures contraignantes pour l'accès au travail des Roumains et
des Bulgares. Un sujet qui fait débat.

Autres revendications des Roms  de
France : une meilleure scolarisation de
leurs enfants. Beaucoup de communes refuseraient encore d'accueillir leurs enfants.


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