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Les retraités dans la rue pour une hausse des pensions

Marseille, Rennes, Toulouse, Paris ou encore Lyon... Dans une dizaine de villes françaises, des milliers de retraités sont descendus dans la rue. Avec un mot d'ordre : obtenir une hausse immédiate de leurs pensions, dans un contexte de baisse du pouvoir d'achat.
Article rédigé par franceinfo
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"Retraités maltraités, l'Etat s'en fout... Banques en difficultés, l'Etat renfloue". Ce slogan, comme d'autres du même genre, a été largement repris dans les cortèges. Car si la journée d'action avait été décidée avant la crise financière, les milliers de retraités qui sont descendus dans les rues d'une dizaines de villes de France ont brandi comme un argument en leur faveur le vaste plan de sauvetage des banques.
"Quand on voit l'argent qu'on est capable de trouver et qu'on ne nous donne que 0,8% de hausse, il y a un gros décalage", regrette ainsi une Toulounnaise de 70 ans.
"Depuis des mois et des mois, on affirme que les caisses sont vides et d'un claquement de doigts on trouve 360 milliards. On a le droit d'en profiter", estime de son côté Jean Fort, retraité CGT des transports urbains de Toulouse.

Car ces retraités estiment être parmi les grands perdants du contexte économique difficile. Et demandent une revalorisation de leurs pensions, afin de ne pas perdre davantage de pouvoir d'achat. Les syndicats appelant à manifester - CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FGR-FP, Unsa, Snui-retraités et FSU - soulignent en effet que les pensions ont été augmentées de moins de 2% cette année (dont 0,8% en septembre), alors que l'inflation atteignait fin août 3,2% sur un an.

Plusieurs centaines de personnes sont descendues dans la rue à Rouen, Le Havre, Nantes ou encore Orléans. Ils étaient un millier à Rennes et à Lyon, au moins 1.400 à Toulouse, entre 1.700 (selon la police) et 8.000 (selon les organisateurs) à Marseille. A Paris, cet après-midi, le cortège a rassemblé entre 2.100 personnes selon la préfecture et 10.000 selon la CGT.

Céline Asselot avec agences

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