Les raffineries toujours à l’arrêt
Les 12 raffineries françaises étaient toujours bloquées ce matin et 11 d'entre elles étaient à l'arrêt complet ou partiel, indiquent les syndicats. C'est le cas notamment de la raffinerie TOTAL de Grandpuits, en Seine-et-Marne, dont les accès sont barrés par des salariés grévistes plus déterminés que jamais. En Loire-Atlantique, la raffinerie de Donges, la deuxième de France en termes de capacité, reste également paralysée.
Plusieurs dépôts de carburant étaient également bloqués ce matin, comme à Caen (Calvados) ou encore à Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône), où environ 500 manifestants - selon les syndicats - empêchent l’accès au dépôt ODC (oléoducs de défense commune). Un site "stratégique", affirme un représentant de la CGT, car il "alimente en kérosène les aéroports de Nice, Marseille, Lyon ainsi que les bases militaires aériennes" de la région, selon lui.
Cette situation fait craindre un retard dans le réapprovisionnement des stations-service, promis pour la fin de la semaine par le Premier ministre. Hier soir, 4.000 d’entre elles – sur les 13.000 du pays – étaient déjà en panne sèche.
Pourtant, du coté du gouvernement, on se veut rassurant. Le déblocage de trois dépôts pétroliers cette nuit (voir notre article associé) va permettre un retour à la normal "le plus tôt possible", selon Dominique Bussereau. Le secrétaire d'État aux Transports l’assure : " les choses vont s’améliorer au fil des heures ".
Cécile Mimaut, avec agences
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