Les principales mesures pour les banlieues
Emploi
réserver 30% des emplois d'avenir et 25% des services civiques pour les jeunes des quartiers défavorisésexpérimenter 2.000 "emplois francs" en 2013 sur dix sites (dont Clichy-Montfermeil, Amiens, Grenoble et Marseille). Une subvention de 5.000 euros sera versée aux entreprises embauchant en CDI un jeune issu de ces quartiersévaluer le bilan des zones franches urbaines (ZFU) critiquées pour les effets d'aubaine qu'elles génèrent, d'ici la fin 2013présence de Pole Emploi dans tous les quartiers sensibles (ce n'est pas le cas aujourd'hui à Amiens-Nord notamment)
Education, santé, police
donner la priorité aux villes de banlieue dans la scolarisation des moins de trois ans et le déploiement de nouveaux enseignantsencourager l'offre de soins primairescréer un référent police-population et un intervenant social en commissariat par zone de sécurité prioritaire
Lutte contre les discriminations
le ministre délégué à la Ville François Lamy est chargé d'une mission interministérielle sur le sujet qui doit notamment permettre de mettre en place un baromètre annuel des discriminationsCélébrer les 30 ans de la "Marche pour l'égalité" de 1983, plus connue comme Marche des Beurs
Rénovation urbaine
terminer le plan national de rénovation urbaine (PNRU) lancé en 2003, qui devait se terminer au 31 décembre, mais qui n'est qu'à 79% engagé. La date-butoir est reportée à fin 2015 pour permettre à tous les projets d'aller à leur termelancer "une nouvelle génération d'opérations" sur une liste définie par l'Etat de quartiers prioritaires. Aucun montant n'est précisé pour le financement de ces travaux
Les réformes techniques
la réforme de "la géographie prioritaire": concentrer les crédits de la politique de la Ville (505 millions en 2013) sur un millier de quartiers, contre 2.500 actuellement. La liste, qui pourrait susciter des grincements de dents chez les élus locaux, sera connue en juinla création d'un contrat de ville unique (pour remplacer les différents contrats qui, au niveau local, portaient sur le volet social, sécurité, rénovation urbaine...) au niveau de l'intercommunalité (et non plus de la commune)"rapprocher" l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (Acsé, qui finance les associations dans les quartiers) et le secrétariat général du CIV. Le personnel de l'Acsé s'est déjà élevé contre cette fusionfavoriser la concertation avec les habitants. Une mission est en cours pour définir les modalités d'action. La copie sera rendue en juinfaciliter le travail des associations, en privilégiant des financements pluriannuels et en simplifiant les demandes de subventions
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