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Les pilotes de lignes veulent bloquer le ciel français début août

A l’origine du préavis de grève déposé pour le premier week-end d’août, la réforme des retraites : le texte divise pilotes et PNC (hôtesses et stewards). Six mois que le bras de fer est engagé et le gouvernement n’a pas réussi à mettre tout le monde d’accord. Les pilotes montent de nouveau au créneau, annonce le quotidien économique {La Tribune.}
Article rédigé par franceinfo
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L’horizon s’assombrit dans le ciel français pour le premier week-end d’août.
Le puissant syndicat des pilotes de ligne (SNPL) a déposé un préavis de grève de quatre jours du vendredi 5 au lundi 8 août, l’un des week-ends les plus chargés des vacances sur les lignes aériennes.
L'appel vise les 7.000 pilotes travaillant pour les différentes compagnies françaises ou leurs filiales, dont les 4.000 d'Air France.

Les pilotes de ligne réclament la finalisation, d’ici à fin juillet, des projets de décrets d’application de la réforme de la Caisse des retraites des personnels navigants (CRPN), une caisse autonome partagée entre pilotes et hôtesses et stewards (PNC). Ces accords doivent entrer en vigueur en janvier 2012.

Opposition pilotes / PNC

L’accord, voté à une courte majorité par le conseil d’administration de la CRPN, n’a jamais été appliqué par le gouvernement.
_ Le texte, qui prévoit un allongement de la durée de cotisation et le relèvement des pensions de retraite, est à l’origine de profondes dissensions entre pilotes et PNC, les derniers dénonçant un accord juste destiné à augmenter fortement les retraites des premiers.

En février, deux préavis de grève avaient été lancés. L’un par les pilotes pour réclamer l’application de la réforme. Un autre par les hôtesses et stewards si jamais le gouvernement cédait aux pilotes.
Au printemps, les deux camps se sont mis autour de la même table. En vain.
Le nouveau texte élaboré par le ministère du Travail satisfait les pilotes, mais il a été bloqué par le ministère des Transports pour calmer la fronde des PNC.
_ Depuis, Matignon a nommé un médiateur mais les négociations sont au point mort et les pilotes tentent donc, les premiers, un nouveau coup de force.

Ce préavis de l'ensemble des pilotes de ligne vient s'ajouter au mouvement social de la compagnie low cost Easyjet, le premier de son histoire, mardi 12 et mercredi 13 juillet (lire notre article).

Gilles Halais, avec agences

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