Les mutins de 14-18 pourraient être réhabilités au cas par cas
Ils sont 600 à avoir été tués par les balles de leurs camarades pour avoir refuser de continuer à combattre. Fusillés pour l'exemple. Au début de la guerre, en 1914, c'était plutôt des refus individuels. Et en 1917, collectivement avec les grandes mutineries des tranchées.
“Nous préparons la possibilité, après cet examen au cas par cas,
de donner un signe de réconciliation par rapport à un certain nombre
de ces soldats”", a déclaré le secrétaire d'Etat à la Défense et aux anciens combattants. A la veille de la commémoration des 90 ans de l'armistice de la Grande guerre, le gouvernement réfléchit à un geste symbolique.
En 1998, Lionel Jospin, alors Premier ministre, avait proposé la réhabilitation des mutins. Le président de l'époque, Jacques Chirac,
avait cependant jugé cette volonté “inopportune”. Il y a dix ans,
“on était dans un contexte différent”, a estimé Jean-Marie Bockel. Ces exécutions ont souvent été vécues comme des injustices par les familles.
Grégoire Lecalot, avec agences
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