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Les internes en médecine dans la rue, pour leur liberté d'installation

Pouvoir s'installer là où ils le souhaitent. C'est ce que réclament les internes, en grève des gardes depuis le début du mois. Une manifestation nationale est prévue aujourd'hui à Paris. La ministre leur a pourtant promis hier qu'il n'y aurait aucune mesure coercitive.
Article rédigé par franceinfo
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Voilà qui ressemble fort à une reculade. C'est la ministre de la Santé qui l'assure : "Nous sommes attachés à la liberté d'installation et il n'est pas question d'y revenir." Et Roselyne Bachelot de poursuivre, lors de la séance des questions d'actualité, à l'Assemblée nationale : "j'en prends l'engagement aujourd'hui devant vous, je m'en porte le garant : il n'y aura aucune mesure coercitive qui sera mise en place."

En cause, une disposition du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour l'an procahin, examiné aujourd'hui en Conseil des ministres. Une disposition qui prévoit notamment de réguler cette fameuse liberté d'installation des médecins, pour tenter de juguler le manque de praticiens dans certaines régions.

C'est contre cette disposition que les internes se mobilisent depuis le début du mois. Grève des gardes et des astreintes ; "journée sans internes" vendredi dernier ; et donc manifestation nationale aujourd'hui à Paris. Une manifestation soutenue par les deux principaux syndicats de médecins libéraux. Le cortège partira à 14h de Montparnasse, pour gagner le ministère de la Santé.

Sans attendre, il semble que la mobilisation commence à payer. Roselyne Bachelot dit maintenant vouloir régler cette question par la négociation. Celle-ci sera "largement ouverte", explique-t-elle : "je souhaite associer les jeunes médecins, jeunes internes, chefs de clinique."

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