Cet article date de plus de treize ans.

Les internes en colère reçoivent du renfort

Les internes, en grève depuis maintenant trois semaines, manifestaient de nouveau aujourd'hui à Paris. Avec le renfort des paramédicaux, ils défendent leur liberté d'installation et réclament le retrait du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © RADIO FRANCE / Célia Quilleret)

Plusieurs milliers d'internes, externes et paramédicaux (orthophonistes, kinés et infirmiers) venus de toute la France défilent une nouvelle fois à Paris. Ils étaient 10.00 personnes selon la police, 20.000 selon les organisateurs, rassemblés pour exiger le retrait des articles du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Le texte prévoit notamment de conditionner le conventionnement des médecins à leur zone d'installation.

"Pour un système de soins solidaire. Contre une médecine à deux vitesses". Le cortège, noyé par endroits par les fumigènes, évolue sur fond de détonations de pétards, de sirènes, de sifflets et de coups de cornes de brume. Les pancartes brandissent des slogans tels que : "Projet de loi baclé = santé en danger", "Sarko nuit gravement à la santé" ou encore "Bachelot cachalot".

Les internes observent une grève illimitée depuis le 27 septembre dernier. Ils ont déjà organisé une première manifestation nationale à Paris le 11 octobre, qui avait rassemblé selon la police 7.500 personnes. La police qui table sur la présence d'au moins 8.000 manifestants à Paris aujourd'hui.

La France compte quelque 15.000 internes et 35.000 étudiants en médecine (de la première à la sixième année d'études, avant d'entamer l'internat qui dure au moins trois ans).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.