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Les éleveurs manifestent pour ne pas "finir sur la paille"

Les éleveurs réclament des mesures d'urgence face à la hausse de leurs charges - la flambée des prix des céréales se fait sentir sur leurs revenus - et face au blocage des négociations avec la grande distribution. Jean-Marc Ayrault leur a promis vendredi matin des "mesures transitoires" si nécessaire.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Maxppp)

Un peu partout en France, ils se sont rassemblés. Avec leur tracteur et leurs bêtes. A l'appel de la FNSEA, les éleveurs étaient appelés à manifester vendredi pour réclamer des mesures d'urgence. 

Ils étaient ainsi un millier à Feurs, dans la Loire, autour du président de la FNSEA, Xavier Beulin, 500 à Lyon, 150 à 200 à Rennes, autant à Charleville-Mézières, Besançon ou Cahors : la FNSEA recense sur une carte toutes les actions en temps réel.

"On va finir sur la paille", proclamait une banderole. Que demandent-ils précisément ? La revalorisation du prix du lait (3 centimes par litre) dès la paie d'avril, pour compenser la hausse des prix de l'alimentation des bêtes (de 30 euros pour 1.000 litres). "Nous ne voulons pas être les victimes de la guerre des prix que se livrent les enseignes de la grande distribution et qui nous appauvrit ", a lancé Xavier Beulin.

Revoir les règles de négociations

Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a ssuré que le gouvernement mettrait tout en oeuvre pour que les prix du lait augmentent rapidement. "S'il faut des mesures transitoires d'urgence, on les prendra ", a assuré le Premier ministre. Avant d'ajouter : "Mais ce qui est important c'est les réformes structurelles pour que ça ne se reproduise pas à chaque hausse de coût des matières premières ".

Car, au-delà de mesures d'urgence, la nouvelle mouture de la loi de modernisation de l'économie, prévue pour juin, devrait permettre de mieux prendre en compte la variation des coût de production subie par les agriculteurs dans les relations commerciales. 

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