Les bonnes et les mauvaises nouvelles du 1er janvier
Du côté des bonnes nouvelles déjà, l’augmentation au 1er janvier du montant des prestations familiales : un coup de pouce de 3% sur l’allocation pour enfant handicapé, l’allocation de parent isolé ou encore sur le complément familial. De même, l’allocation de garde d’enfant à domicile est revalorisée de 1,5% et les aides au logement de 2,95%.
Si vous êtes propriétaire de votre résidence principale, l’Etat vous encourage à réaliser des travaux d’isolation thermique ou de rénovation énergétique. Vivez écolo et bénéficiez d’un écoprêt à taux zéro.
Vivez et… roulez écolo. Le système du bonus-malus sur les voitures neuves est maintenu tandis que les employeurs sont encouragés à prendre en charge la moitié de l’abonnement de transports en commun pour leurs collaborateurs. Encouragés, mais pas contraints.
_ En Ile-de-France, la gratuité des transports est étendue aux chômeurs bénéficiaires de l’ASS et aux parents isolés (sous conditions de ressources), tandis que la traditionnelle carte orange disparaît au profit du Pass Navigo.
Passeport à prix d'or
De même, le vieux passeport passe à la corbeille. Mais l’arrivée du passeport biométrique s’accompagne d’une flambée des taxes : un passeport pour un adulte vous en coûtera désormais 89 euros (au lieu de 60), et un passeport pour un enfant de moins de 15 ans, gratuit jusqu’à présent, coûtera désormais 20 euros.
Assureurs et percepteurs sont porteurs d’autres mauvaises nouvelles. Si les primes d’assurance auto vont stagner, voire baisser jusqu’à 4%, les assurances habitations devraient augmenter de 2 à 5%, et les complémentaires santé jusqu’à 8%, les assureurs vont ainsi répercuter la nouvelle taxe sur leur chiffre d’affaires destinée à combler le déficit de la Sécurité sociale.
Les plus fortunés vont faire grise mine, avec le plafonnement global des niches fiscales à 25.000 euros, plus 10% du revenu imposable. Tandis que les salariés du privé pourront choisir de travailler jusqu’à 70 ans, sans même l’accord de leur employeur, pour – pourquoi pas – alimenter un Livret A que désormais toutes les banques distribuent.
Gilles Halais avec agences
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