Le gouvernement lance une "brigade anti-discriminations" à partir du 15 avril
L'objectif est de mettre en relation les victimes et les acteurs de la lutte contre les discriminations.
"Il s'agit désormais de renforcer les mises en contact avec les personnes discriminées." Dans une tribune au Parisien, publiée dimanche 14 avril, Marlène Schiappa et Julien Denormandie annoncent le lancement, à partir du lundi 15 avril, de la brigade anti-discrimination (BADI). Cette brigade est mise en place avec plusieurs partenaires publics, associatifs ou privés : la DILCRAH, SOS Racisme, la Licra, le MRAP, SOS Homophobie, le Centre LGBT Paris Ile-de-France, l'Inter-LGBT ou l'association Droits d'urgence.
Des "testings" sur les recrutements en entreprise
"La première mission confiée à la BADI, avec l'appui de Facebook France, sera de mettre à disposition de chacun une plateforme d'alerte, de mise en relation entre victimes et acteurs de la lutte contre les discriminations", écrivent la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et le ministre chargé de la Ville et du Logement.
Parce que chacun doit pouvoir réellement accéder aux mêmes emplois, logements, restaurants... quels que soient son genre, la couleur de sa peau, son orientation amoureuse...
— MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) 14 avril 2019
Avec @J_Denormandie nous lançons la #BADI ✊avec des acteurs d’Etat, associatifs & privés.@le_Parisien pic.twitter.com/RyUHFzhOcw
La deuxième mission sera de "sensibiliser la société" et la troisième, d'évaluer "la pertinence des politiques publiques existantes et de proposer des mesures concrètes et efficaces". Par ailleurs, plusieurs testings vont être menés par le gouvernement sur les processus de recrutement menés par les 120 plus grandes entreprises françaises, sur trois ans.
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