Le FLNC-UC revendique 29 attentats en Corse
Dans un texte de cinq pages, le mouvement nationaliste annonce que "certains groupes et leurs dirigeants qui s'engraissent dans des secteurs comme la grande distribution, les transports et l'énergie, pour ne citer que ces exemples, s'exposent à partir d'aujourd'hui à (son) action". Et le FLNC-UC prévient : "Ni leur origine insulaire, ni leur protection affichée n'entameront notre détermination".
Dans son texte, le mouvement évoque à nouveau la possibilité d'instaurer de "nouveaux rapports politiques avec l'Etat français", avec en préalable "la mise en place de négociations entre (celui-ci) et le mouvement de libération nationale dans toutes ses composantes (...), la reconnaissance du peuple corse, de la citoyenneté corse, de la langue et de la culture corses, la mise en place d'un véritable pouvoir législatif pour l'Assemblée de Corse et la réappropriation de la terre et du patrimoine foncier bâti".
Six des attentats revendiqués par le FLNC-UC ont visé des locaux de l'Etat dont quatre trésoreries. Seize autres, présentés comme des "actions contre la colonisation de peuplement et la dépossession", ont eu pour cibles des villas et des véhicules.
Parmi les villas figurent notamment celle d'un responsable de la gendarmerie de Cauro (Corse-du-sud) et celle de Flavie Révillon, une amie de la veuve du préfet assassiné Claude Erignac, plastiquée à Cala Longa près de Bonifacio, également en Corse-du-sud, quelques heures après la condamnation du militant nationaliste Yvan Colonna en décembre.
Le groupe clandestin revendique également cinq attentats contre des agences bancaires et deux actions "anti-drogue", selon le communiqué, contre un restaurant maghrébin et un garage d'Ajaccio.
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