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La Société générale va supprimer des "centaines d'emplois" en France (syndicats)

Ces réductions d'effectifs concerneront la banque de financement et d'investissement (BFI) du groupe, et s'accompagneront de mesures d'austérité salariale, indiquent les syndicats à l'issue d'une rencontre avec le PDG de la Société générale, Frédéric Oudéa.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Benoît Tessier Reuters)

Les chiffres ne sont pas arrêtés. Ils seront négociés avec les partenaires sociaux dans le cadre d'un "plan de départs et de gestion de mobilité", annoncent les syndicats au sortir d'un rendez-vous avec leur PDG, Frédéric Oudéa. La direction se dit prête "à discuter de mesures qui permettraient d'éviter les départs contraints".
Cette négociation devra s'ouvrir au plus vite, au plus tard début 2012.

A ceux qui resteront, Frédéric Oudéa promet des mesures d'austérité salariale : pas d'augmentation collective cette année, gel des salaires et réduction des bonus dans certains secteurs. Conséquence d'une situation générale pessimiste et de sombres perspectives pour 2012, selon le PDG de la banque.
La semaine dernière déjà, Frédéric Oudéa avait annoncé aux actionnaires qu'ils ne percevraient pas de dividendes cette année.

La Société générale emploie plus de 160.000 salariés dans le monde, dont 40.000 en France.
La Banque de financement et d'investissement compte 5.000 salariés en France et 7.000 à l'étranger. A la différence de l'activité de banque de dépôt, la BFI ne gère pas de dépôts de particuliers et recherche des liquidités auprès d'autres banques, des marchés monétaires ou de la Banque centrale.

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