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La ministre des Droits des femmes confie à Flavie Flament une mission sur le viol

Invitée de RTL mardi, Laurence Rossignol a confié "une mission de consensus" à l'animatrice, dans le cadre de son nouveau plan d'action contre les violences faites aux femmes.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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La ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, au palais de l'Elysée, le 27 octobre 2016, à Paris. (CITIZENSIDE/YANN KORBI / CITIZENSIDE)

Flavie Flament se voit confier une mission par Marisol Touraine. "C'est une victime, mais c'est une experte de ce sujet également", a déclaré la ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, à propos de l'animatrice, mardi 22 novembre, sur RTL.

La ministre a proposé à Flavie Flament une mission de consensus sur le viol, que cette dernière a acceptée. "Elle sera accompagnée par un pénaliste, pour justement mettre en présence les positions, comprendre et faire avancer un consensus sur l’allongement ou pas de la durée de prescription". 

La prescription est un délai pendant lequel une victime peut porter plainte et engager des poursuites, précise le site service-public. Dans le cas d'un viol, une victime majeure peut porter plainte dans un délai de vingt ans après les faits.

"La prescription condamne doublement les victimes de viol"

En octobre, l'animatrice a raconté dans son autobiographie La Consolation (éd. JC Lattès) qu'elle avait été violée à l'âge de 13 ans par un célèbre photographe, sans donner son nom. Le 18 novembre, alors que le nom de son agresseur présumé circulait sur les réseaux sociaux, l'animatrice a finalement lâché le nom du photographe David Hamilton, dans une vidéo à L'Obs.

L'animatrice explique qu'elle n'était pas autorisée à citer son nom dans son livre car "vous pouvez passer de victime à coupable, coupable de diffamation". Elle évoque aussi "la prescription [qui] condamne doublement les victimes de viol" et un "sentiment de solitude" qui l'empêchait "de parler".

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