La LGV Paris-Nice passera par Marseille et Toulon
Après 20 ans de tergiversations et de polémiques sur le choix du tracé de la ligne à grande vitesse du Sud-Est de la France (LGV PACA) qui doit mettre Nice à moins de quatre heures de Paris à l'horizon 2020-2030, le gouvernement a enfin tranché hier.
La bataille se jouait entre deux tracés, sur 14 au départ. Celui qui a été abandonné, dit nord, évitait les espaces très urbanisés de Marseille et Toulon en suivant l'A8 et traversait le Haut-Var jusqu'à Nice, mais traversait des espaces naturels remarquables. C'est donc le tracé dit sud, passant par Marseille et Toulon, qui a été retenu, comme le souhaitaient d'ailleurs une majorité des élus de la région.
"Le scénario Métropoles du Sud desservant les agglomérations d'Aix-en-Provence, Marseille, Toulon et Nice est le mieux adapté " et fait "l'objet de l'accord des parties", soulignent le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo et le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau.
Reste que le chantier s'annonce pharaonique, tout autant que le coût du projet : 11,4 milliards d'euros, selon une estimation de janvier 2009, pour lesquels il va maintenant falloir s'entendre sur le financement.
Cécile Mimaut, avec agences
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