La procédure de cession duPrintemps à des investisseurs qataris n'est pas opaque. C'est en tout cas ce qu'a estimé le juge des référésdu tribunal de grande instance de Paris. Les syndicats de l'enseigne l'avaitsaisi pour faire la lumière sur la vente. Ils estimaient que le Comité centrald'entreprise (CCE) n'avait pas étésuffisamment informé des modalités de la cession, notamment sur l'identité de l'acheteur,le montage financier et le montant de divers commissionnements.Ce jeudi, le présidentdu tribunal ne leur a donc pas donné raison. Il a "validé sans réserve le processusd'information-consultation du CCE mis en œuvre par la direction du Printempsdans le cadre de la cession aux nouveaux investisseurs ". Il ajoute : "Cettedécision confirme donc qu'aucune irrégularité n'a été commise dans le cadre dela procédure, qui s'est déroulée conformément à la loi ".A LIRE | Qatar :les coulisses de la vente du PrintempsLa vente aurait été bouclée entre la Deutsche Bank(qui détient 70% de l'enseigne) et l'homme d'affaires italien Maurizio Borlettiet des investisseurs du Qatar pour 1,75 milliard d'euros. Le Printemps aréalisé en 2012 un chiffre d'affaires de près de 1,5 milliard d'euros, dont lamoitié dans le magasin du boulevard Haussmann à Paris, et a dégagé un résultatopérationnel de 40 millions d'euros. Le groupe emploie actuellement plus de3.000 personnes.