La fin des cendriers ?
L'interdiction est officiellement entrée en vigueur en France, tout comme au Portugal et dans la plupart des régions d'Allemagne. Mais les autorités françaises ont, de fait, accordé un sursis aux fumeurs jusqu'à ce mercredi, en précisant qu'il n'y aurait "pas de contrôle le 1er janvier".
La plupart des clients fumeurs interrogés semblaient se résigner à cette interdiction. "Le message est passé chez les fumeurs. Je n'ai pas eu à leur demander d'arrêter. Ils vont dehors", explique Daniel Tual, employé au café parisien Le Marivaux, qui a installé des panneaux d'interdiction de fumer dès ce matin.
Pour éviter que les abords des bars, restaurants et discothèques ne soient envahis par les mégots, la ville de Paris va d'ailleurs distribuer 10.000 cendriers de poche dans les prochaines semaines. Mais d'autres établissements n'ont pas fait preuve d'autant de zèle, préférant profiter jusqu'au bout du sursis.
Dès mercredi, les fumeurs impénitents s'exposeront à payer jusqu'à 450 euros d'amende, tandis que les professionnels risquent de débourser jusqu'à 750 euros s'ils ne font pas appliquer la loi dans leur établissement.
Selon la Confédération des buralistes, cette journée se passe sans incident, mais on a noté "une inquiétude chez les buralistes et de la perplexité chez les clients" quant à la mise en pratique de l'interdiction. Du côté des restaurateurs, l'Umih (Union des métiers et industries de l'hôtellerie), par la voix d'un de ses responsables, Christian Navet, confirme qu'il "n'y a pas de problème, mais le vrai démarrage sera mercredi".
Caroline Caldier avec agences
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