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La 7e "Marche des fiertés" dans les rues de Paris

Plusieurs centaines de milliers de personnes ont dansé et défilé dans la capitale, cet après-midi. Avec pour mot d'ordre la lutte contre toutes les formes de discriminations dont sont victimes les jeunes dans les établissements scolaires, qu'elles soient {"racistes, sexistes, xénophobes, lesbophobes, transphobes ou homophobes"}.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Radio France ©RF/ Catherine Grain)

En français, "Gay Pride" se dit "Marche des fiertés lesbiennes, gay, bi et transsexuelles". Une subtilité sémantique qui n'enlève rien au succès de l'événement. Comme ailleurs en Europe (Berlin, Brno) les rues de Paris ont été foulées cet après-midi par des militants de la cause homosexuelle, ou souvent de simples sympathisants. Au milieu des drapeaux et des beats techno.

En tête de la manifestation, derrière une banderole "Pour une école sans
aucune discrimination", se trouvaient notamment le maire PS de Paris Bertrand
Delanoë et le président PS de la région Ile-de-France Jean-Paul Huchon. Les Verts, l'ensemble des syndicats enseignants, étudiants et lycéens étaient également représentés.

"Il faut protéger les enfants de la barbarie de la pensée. A l'école, il y a
encore des tabous, qu'il faut doucement et gentiment repousser", a déclaré le maire PS de Paris.

Quelques mètres plus loin, des parents tiennent fièrement une banderole portant l'inscription "dialogue entre les homos et leurs parents". "Je veux des parents comme
ceux-là!", hurle une jeune lesbienne à leur passage.
_ Au milieu de ballons verts et jaunes, Christiane, 55 ans, mère "d'un fils homosexuel et d'une fille lesbienne", agite sa pancarte: "notre fille est lesbienne, pour nous ça baigne".

Selon les organisateurs, près de 600.000 personnes ont participé au cortège, parti de Denfert-Rochereau (XIVe arrondissement) pour retrouver, plus tard, la Bastille (XIe).

Matteu Maestracci avec agences

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