L'hôpital d'Ajaccio sous tutelle
Le centre hospitalier d'Ajaccio est donc le premier en France a expérimenter le système dit d'administration "provisoire", mais il s'en serait évidemment bien pensé.
La situation difficile de l'établissement a été confirmée à la mi-journée par le syndicat majoritaire CFDT, venant appuyer une information donnée ce matin par le journal les Echos.
"L'hôpital est en très mauvais état, c'est la seule solution", a ainsi déclaré Janine Mastor, délégué CFDT.
Le déficit cumulé, de 55 millions d'euros, aurait commencé à se creuser voilà vingt ans.
Plusieurs problèmes ont affecté la gestion de l'hôpital ces dernières années, comme par exemple une "valse" des directeurs, tous les deux ans voire tous les ans.
_ Sans oublier d'importants investissements, très coûteux, pour mettre aux normes les cuisines, les unités de soin ou le bloc opératoire d'un établissement ouvert dans les années 50.
En huit ans, précisément, pas moins de 17 directeurs ou sous-directeurs se sont succédés à la tête du centre hospitalier. Ce qui avait notamment fait monter au créneau la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, qui avait évoqué au mois de juin "un problème de gouvernance à résoudre".
Et c'est le ministère qui a donc nommé les administrateurs, arrivés aujourd'hui en Corse-du-Sud pour remplacer l'équipe de direction.
Matteu Maestracci avec agences
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