Les services d'enquête ont de plus en plus recours aux fichiers automatisés mis en fonction depuis 1992, où empreintes papillaires et palmaires permettent de percer de vieux mystères criminels.
Vingt-sept ans après les faits, un homme soupçonné d’avoir étranglé une étudiante et violé une fillette a été mis examen aujourd’ hui à Strasbourg (Bas-Rhin). Ce père de famille âgé de 50 ans, qui vivait près de Bordeaux et travaillait comme intérimaire, a été confondu par une empreinte de paume de main retrouvée sur la scène de crime.
Cette identification aurait été impossible il y a encore seulement trois ans. Les empreintes palmaires des auteurs de crimes et délits sont en effet stockées dans un fichier depuis 2010. Grâce à cette base récente, 7 000 individus ont été identifiés en 2012. "L'empreinte palmaire est d'autant plus intéressante qu'elle comporte plus de points de comparaison que l'empreinte digitale" souligne Estelle Davet, chef du service central d'identité judiciaire basée à Ecully, dans le Rhône. Les services d'enquête ont de plus en plus recours aux fichiers automatisés mis en fonction depuis 1992. Ces bases de données comportent 4 400 000 empreintes papillaires (doigts et paumes de mains) et 2 400 000 empreintes génétiques. Grâce au travail de recoupement avec ces fichiers, 58 000 individus ont été identifiés l'année dernière.
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