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Vidéo Les contrôles de police au faciès arrivent devant la justice

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DLTFTV_MAM_3292450 (W. Van Qui, N. Cohen, E. Goldstein / France 3 Île-de-France)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Pour la première fois, l'Etat est poursuivi, mercredi, pour des contrôles policiers jugés discriminatoires par treize personnes qui disent les avoir subis.

Elles dénoncent une pratique discriminatoire. Treize personnes s'estimant victimes de contrôles de police au faciès attaquent, mercredi 3 juillet, l'Etat et le ministère de l'Intérieur devant la justice, lors d'une audience devant le tribunal de grande instance de Paris. Etudiants, salariés, noirs ou arabes, âgés d'environ 18 à 35 ans, ils ne sont "pas des militants", selon l'un de leurs avocats, Félix de Belloy, mais se sont signalés auprès du Collectif contre le contrôle au faciès. Ce collectif présente cette audience "historique" comme une "première en France".

L'un des plaignants, prénommé Bocar, dénonce un "contrôle musclé" et "sans motif" qu'il a subi à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, un soir de novembre 2011. Il raconte son histoire et sa "colère" à France 3. Conscient du problème, le gouvernement vient d'accepter certaines recommandations de la Commission des droits de l'homme de l'ONU. Cela passera notamment par la mise en place du matricule des policiers.

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