Valérie Trierweiler réassigne en diffamation les auteurs de sa biographie
Selon l'entourage de la compagne de François Hollande la nouvelle assignation est motivé par l'imminence du délai de prescription.
La Première dame n'a pas attendu que le tribunal rende sa décision. Valérie Trierweiler a assigné de nouveau en diffamation les auteurs de sa biographie non autorisée, La Frondeuse, ainsi que l'éditeur, a indiqué son entourage à l'AFP, vendredi 11 janvier. Ces derniers ont indiqué qu'elle avait agi ainsi en raison du délai de trois mois de prescription pour ce type de délit. Le délai de prescription pour la diffamation dans ce cas précis s'achève le 11 janvier. Or, la justice devait rendre sa décision le 28 janvier.
Francetv info revient sur cette affaire.
Acte 1 : une biographie non autorisée
La biographie de la Première dame, titrée La Frondeuse, a été publiée en octobre 2012. Ses auteurs y racontent notamment que la compagne de François Hollande aurait eu "une relation intime" de "plusieurs années" avec Patrick Devedjian, le président UMP du Conseil général des Hauts-de-Seine. Un passage qui a fait bondir l'intéressée : avant même la publication de l'ouvrage, Valérie Trierweiler a décidé de porter plainte pour "diffamation et atteinte à la vie privée" contre les auteurs du livre.
Valérie Trierweiler réclame 80 000 euros de dommages et intérêts et 5 000 euros de frais de justice aux auteurs, Christophe Jakubyszyn, chef du service politique de TF1-LCI, et Alix Bouilhaguet, grand reporter politique à France 2, ainsi qu'à leur éditeur Yves Derai (Editions du Moment).
Acte 2 : une audience le 10 décembre
Le 10 décembre, lors de l'audience consacrée à cette plainte, l'un des auteurs, la journaliste Alix Bouilhaguet, ne s'était pas présentée et ne s'était pas fait représenter. Vivant aux Etats-Unis, elle avait mis en avant une impossibilité de se déplacer, rapporte l'AFP. Cette absence avait d'ailleurs été un des motifs soulevés par la défense pour réclamer la nullité de la procédure.
Le tribunal avait alors fixé sa décision au 28 janvier sur ces questions de procédure, sans aborder le fond de l'affaire.
Acte 3 : une nouvelle plainte inattendue
Selon l'entourage de la Première dame, la nouvelle assignation pour diffamation s'explique par le délai de prescription et par la volonté de la Première dame qu' Alix Bouilhaguet ne puisse pas éviter la procédure.
S'agissant de l'autre motif de la plainte de Valérie Trierweiler, "l'atteinte à la vie privée", son entourage a fait valoir que la prescription était de cinq ans dans ce domaine et qu'il n'y avait pas lieu de faire une nouvelle assignation, rapporte l'AFP.
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