Un mois de prison avec sursis pour le déserteur qui accusait l'armée de bizutage
Selon la justice, il n'y a aucun lien entre la désertion du jeune sergent et son bizutage à l'arrivée sur la base aérienne d'Istres, dans les Bouches-du-Rhône. Le tribunal en charge des affaires militaires a donc condamné Benjamin Pisani à un mois de prison avec sursis pour désertion - un peine cependant inférieure aux trois mois requis par le parquet.
"On ne rentre pas n'importe comment dans l'armée et on n'en sort pas n'importe comment" , s'est justifié le substitut du procureur. Quant aux accusations de bizutage, "ce sont des faits scandaleusement inadmissibles et s'il y a confirmation, il y aura une réponse pénale" . Et le magistrat de rappeler qu'une enquête est ouverte depuis janvier dernier.
L'affaire n'est donc pas terminée. D'autant que l'ex-sergent pourrait faire appel de ce premier jugement. Un autre est attendu : celui du tribunal administratif, qui doit statuer sur le refus de l'armée d'accepter la demande de résiliation du contrat de cinq ans du militaire.
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