Cet article date de plus de douze ans.

Un mois de prison avec sursis pour le déserteur qui accusait l'armée de bizutage

Le tribunal en charge des affaires militaires a sanctionné cet ex-sergent de l'armée de l'air, qui avait déserté après que sa demande de démission avait été refusée. Quant aux accusations de bizutage, l'enquête suit son cours...
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Selon la justice, il n'y a aucun lien entre la désertion du jeune sergent et son bizutage à l'arrivée sur la base aérienne d'Istres, dans les Bouches-du-Rhône. Le tribunal en charge des affaires militaires a donc condamné Benjamin Pisani à un mois de prison avec sursis pour désertion - un peine cependant inférieure aux trois mois requis par le parquet. 

"On ne rentre pas n'importe comment dans l'armée et on n'en sort pas n'importe comment" , s'est justifié le substitut du procureur. Quant aux accusations de bizutage, "ce sont des faits scandaleusement inadmissibles et s'il y a confirmation, il y aura une réponse pénale" . Et le magistrat de rappeler qu'une enquête est ouverte depuis janvier dernier.

L'affaire n'est donc pas terminée. D'autant que l'ex-sergent pourrait faire appel de ce premier jugement. Un autre est attendu : celui du tribunal administratif, qui doit statuer sur le refus de l'armée d'accepter la demande de résiliation du contrat de cinq ans du militaire. 


Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.