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Un jeune Toulousain, condamné pour être parti faire le djihad en Syrie en 2014, tente d'y retourner

C’est la Dépêche du Midi qui a révélé l’information ce week-end. Un jeune Toulousain qui venait d’être jugé à Paris pour un départ en Syrie vient de s’enfuir à nouveau, par la route des Balkans. On avait beaucoup parlé de lui, particulièrement au moment de son premier départ il y a deux ans et demi.
Article rédigé par Sophie Parmentier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (La maison du jeune adolescent en janvier 2014 ©  ERIC CABANIS / AFP)

C’est un départ pour la Syrie qui avait choqué la France entière. Car en janvier 2014, Ayoub n’avait que 16 ans quand il s’est enfui de son lycée toulousain pour s’envoler dans le plus grand secret vers Raqqa, avec un de ses camarades âgé de 15 ans. Ils étaient parmi les premiers adolescents à partir en Syrie. A l’époque, Manuel Valls alors ministre de l’Intérieur avait dit son émotion.

Puis trois semaines plus tard, les deux ados retrouvaient finalement leurs familles, apparemment pleins de désillusions. Aux juges antiterroristes, ils affirmaient avoir été surtout victimes d’embrigadement sur internet. Embrigadés notamment par Mourad Fares, un des principaux recruteurs de djihadistes français pour le Front Al Nosra. Mourad Fares est désormais incarcéré en France dans l'attente de son procès. Les ados ont été victimes d'un "lavage de cerveau", disaient leurs parents.

Sur la route des Balkans 

En juin dernier, les ados toulousains ont comparu devant un tribunal pour enfants, qui les a condamnés à six mois de prison avec sursis. Mais le plus âgé, qui a désormais 19 ans, vient donc de s’envoler sur la route des Balkans, sans doute pour retourner en Syrie. Il est passé par l’Espagne et a réussi à atteindre la Bulgarie, où des policiers l’ont signalé à la DGSI. La DGSI qui connaissait bien ce garçon, fiché S pour son appartenance à la mouvance salafiste, dans le quartier du Mirail, à Toulouse, le quartier de Mohamed Merah, que le jeune homme admirait.

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