Uber condamné en appel pour "pratique commerciale trompeuse"
Une offre payante de transports de particuliers baptisée UberPop présentée comme du co-voiturage, c'est une "pratique commerciale trompeuse" aux yeux de la cour d'appel de Paris. Voilà pourquoi la juridiction condamne Uber, la filiale française du géant américain, à une amende de 150.000 euros. Une somme légèrement inférieure à ce qui avait été requis lors du procès au mois d'octobre. Mais c'est beaucoup plus sévère que la peine qui avait été prononcée lors du procès en première instance, en octobre 2014.
Une activité également contestée par les taxis
Uber, c'est une entreprise condamnée par la justice française mais dont l'activité est aussi très contestée par les chauffeurs de taxis, qui parlent sans détour de "concurrence déloyale". Sous la pression des manifestations, d'ailleurs, le 25 juin dernier, Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur avait annoncé l'interdiction d'UberPop et saisit le parquet pour "organisation d'activités illicites". Une décision qui n'a pas empêché l'entreprise de continuer à exercer son activité jusqu'au 3 juillet dernier. Une date à laquelle Uber a finalement choisi de serrer le frein à main jusqu'à la décision du Conseil constitutionnel, saisi du dossier.
A LIRE AUSSI ►►► Expliquez-nous Uber
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.