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Tribunal pour l'ex-Yougoslavie : le poison avec lequel Slobodan Prajlak s'est suicidé était "indétectable"

Le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie a publié, dimanche 31 décembre, le résultat de son enquête interne sur les faits survenus fin novembre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Capture d'écran d'une vidéo montrant Slobodan Praljak ingérant du cyanure de potassium, le 29 novembre 2017, au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, à La Haye (Pays-Bas). (INTERNATIONAL CRIMINAL TRIBUNAL / AFP)

Un mois après, le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie rend ses conclusions sur le suicide de Slobodan Praljak. Selon l'enquête interne diligentée par l'institution, le cyanure de potassium ingéré par le Croate de Bosnie en pleine audience le 29 novembre n'était en aucun cas détectable. 

"Il n'existe aucune mesure qui aurait pu détecter le poison à quelque stade que ce soit, assure le juge Hassan Jallow. Mon enquête n'a révélé aucune lacune dans le cadre juridique du TPIY." Il affirme que "les règles ont été respectées par les agents du TPIY et du centre de détention" de La Haye.

"Limites des règles sur les fouilles intrusives"

Selon le juge, "la petite taille de la fiole, les limites des règles sur les fouilles intrusives et la nature de l'équipement de dépistage disponible au quartier pénitentiaire et dans les locaux du TPIY ont tous contribué à rendre difficile la détection du liquide".

Pour éviter que ce genre d'incident ne se reproduise, Hassan Jallow a toutefois émis des recommandations "relatives aux fouilles" et recommandé "des séances de formation pour le personnel de sécurité qui seront partagées avec d'autres tribunaux".

Une enquête toujours en cours du parquet néerlandais cherche à déterminer comment l'accusé, reconnu coupable de crimes de guerre et crimes contre l'humanité, a pu se procurer et introduire dans le tribunal une fiole contenant du cyanure.

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