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Servier dément avoir été perquisitionné

Le laboratoire confirme juste que huit de ses salariés ont été interrogés par la police, sur les procédures de destruction de documents dans l'entreprise. Il n'y a pas eu perquisition, dit-elle, juste un gendarme venu apporter les convocations aux salariés.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

La nuance est d'importance. A deux mois jour pour jour du premier procès pénal de Jacques Servier, les enquêteurs cherchent toujours à savoir si des preuves ont été détruites pendant l'enquête.

Il n'y a pas eu de perquisition hier, se défend aujourd'hui le laboratoire. C'est pourtant ce qu'affirmaient hier une source proche de l'enquête et une source judiciaire. Servier rectifie aujourd'hui, et parle d'un gendarme venu apporter des convocations...

Ce qui est sûr, c'est que huit salariés ont été entendus une bonne partie de la journée d'hier. Des assistantes, comme des cadres qui, tous, travaillent au siège, à Suresnes. "Les questions ont porté sur les procédures de destruction de documents, le broyage, comment ça se passe, etc" , a expliqué un porte-parole.  

Dans un communiqué, le laboratoire souligne que ces nouvelles auditions font "suite à une interview d'un ancien salarié publiée dans le journal Le Monde en octobre 2011 dans lequel il témoigne de destructions de documents, en précisant toutefois ne pas connaître la nature desdits documents"


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