Chaque année, ils sont plus nombreux à affluer. Les Restos du cœur accueillent de plus en plus de démunis. L'association doit beaucoup à ses bénévoles. Élise Sanchez aide depuis de longues années. Une obligation pour cette bénévole de 87 ans. "Il y en a qui sont dans la misère, il faut les aider, leur remonter le moral". Bernard Marlin est bénévole aussi. Il a l'impression de ne pas être apprécié à sa juste valeur. "Souvent, les bénéficiaires ne réalisent pas que nous ne sommes pas payés", souligne-t-il.Manque de bénévolesÀ l'étage, certains se font couper les cheveux. Mais malgré la bonne volonté, les bénévoles manquent pour répondre à une demande toujours croissante. "Certains souhaitent parfois s'arrêter. Chaque année, on a un turnover de 15%", explique ce responsable. Un engagement nécessaire à l'heure où les Restos du cœur aident de plus en plus de personnes en détresse.