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Quel avenir pour Christine Lagarde au FMI ?

Après sa mise en examen pour négligence dans l'affaire Tapie, Christine Lagarde est de retour à Washington. Elle a exclu mercredi l’hypothèse d’une démission. C'est maintenant au conseil d'administration du Fonds monétaire international de décider rapidement de l'avenir de sa directrice générale.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Christine Lagarde, mise en examen mardi soir pour négligence dans l'enquête sur l'arbitrage dont a bénéficié Bernard Tapie en 2008, a exclu de démissionner de son poste au FMI © Maxppp)

Pas de commentaire officiel du côté de l'institution financière internationale pour le moment. L’affaire Tapie n’est un secret pour personne à Washington. Mais la mise en examen de Christine Lagarde mercredi est une surprise. Pour couper court aux spéculations,  la directrice générale du FMI l’a dit tout net hier, elle n'a aucune intention de démissionner. Pas plus qu’en 2011 lorsque la Cour de justice de la République (CJR) avait décidé d’ouvrir une enquête sur son rôle dans l'affaire de l'arbitrage controversé entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais. "Ne te laisse pas faire par les "salops". Ne laisse pas tomber et résiste "…  Voilà le meilleur conseil que Christine Lagarde retient pour exercer son leadership, a-t-elle confié cet été dans une interview au Washington Post.

REPORTAGE - Frédéric Carbonne | Quel avenir pour Christine Lagarde au FMI après sa mise en examen dans l'affaire Tapie ?

Chritine Lagarde est déterminée. "J'ai demandé à mon avocat d'exercer tous les recours contre cette décision que je considère comme totalement infondée ", a-t-elle déclaré hier à l’AFP-TV. Reste à savoir si le conseil d’administration du FMI lui renouvellera sa confiance, comme il l’avait déjà fait il y a trois ans. Car si rien dans les statuts de l’organisation n’oblige Christine Lagarde à quitter ses fonctions après sa mise en examen, le conseil d’administration doit maintenant se réunir pour approuver, ou pas, son maintien à la tête de l’organisation.

 

Dès hier, l’ancienne ministre française de l’Economie a appelé certains dirigeants de l’institution internationale et va s’expliquer dans les jours qui viennent  devant les 24 membres qui composent le conseil d’administration. Elle leur dira que sa mise en examen ne l’empêche pas de rester totalement à la disposition du FMI et d’exercer ses fonctions, que c’est une péripétie judiciaire franco-française. 

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