Prothèses PIP : Jean-Claude Mas remis en liberté
"Le juge vient de rendre l'ordonnance de remise en liberté sous contrôle judiciaire ". C'est ce qu'a annoncé à la mi-journée Maître Yves Haddad, l'avocat de Jean-Claude Mas, le fondateur de la société de prothèses mammaires PIP défectueuses, plongé depuis 2010 au cœur d'un scandale sanitaire mondial.
Agé de 73 ans, Mas est sorti à pied du centre de détention du Pontet, dans le Vaucluse, en milieu d'après-midi.
Le parquet réclamait, lui son maintien en détention.
Interdiction de quitter les Bouches-du-Rhône et le Var
D'après l'ordonnance rendue par le juge qui instruit le volet financier de l'affaire, le contrôle judiciaire imposera à Jean-Claude Mas de rester cantonné aux départements des Bouches-du-Rhône et du Var. Et de se présenter une fois par semaine au bureau de police de son lieu de résidence de Six-Fours-les-Plages, dans le Var.
Il devra en plus se rendre aux convocations du juge d'instruction et s'abstenir de rencontrer son ancien bras droit, Claude Couty.
Jean Claude Mas était en prison depuis le 6 mars dernier, parce qu'il n'avait pas versé le premier quart d'une caution de 100.000 euros. Dans le volet sanitaire de l'affaire PIP, Jean Claude Mas a été aussi mis en examen pour "blessures involontaires" le 27 janvier dernier. Il a reconnu avoir utilisé du gel non-conforme pour la fabrication de ses prothèses.
Premier procès au printemps 2013
Un premier procès pour " tromperie aggravée " est prévu du 17 avril au 14 Mai prochain à Marseille. Un procès fleuve avec 4.380 plaignants français et 220 plaignants étrangers.
Plus de 300.000 femmes auraient subi dans le monde l'implantation de prothèses de la société française PIP créée en 1991 et mise en liquidation en 2010.
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