Le procès d'un dossier de trafic de stupéfiants entre les Pays-Bas et la région de Bordeaux (Gironde) devait durer quatre jours à Pontoise (Val-d'Oise). Seulement, la magistrate qui devait présider les audiences a été hospitalisée. Faute d'effectifs suffisants, trois juges étant en arrêt maladie, elle n'a pu être remplacée. Huit des prévenus, qui comparaissaient en détention, ont été remis en liberté mardi 19 juin comme l'exige la loi. Certains ont été condamnés à plusieurs reprises, d'où l'agacement de la part des policiers.Placés sous contrôle judiciaire en attendantCe manque d'effectifs chez les magistrats touche plusieurs tribunaux en France. Sur 8 071 postes de magistrats, 525 sont vacants. En conséquence, c'est le service de la justice qui en pâtit. Le procès en question a été renvoyé en mars 2019. D'ici là, les huit prévenus ont été placés sous contrôle judiciaire.