Procès Fouquet : la famille de la jeune policière face aux accusés
Neuf hommes sont jugés et huit sont dans le box des accusés depuis le 1er mars à la cour d'assises de Paris pour le procès du meurtre d'Aurélie Fouquet. Cette jeune policière municipale de 26 ans a été tuée en 2010 dans le Val-de-Marne par des braqueurs qui venaient de tenter d'attaquer un fourgon blindé.
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Le compagnon d’Aurélie Fouquet est venu à la barre lire une lettre de leur fils, âgé de six ans. L’enfant avait 22 mois lorsque sa mère est morte. Il écrit aujourd'hui : "Vous êtes des méchants, vous êtes bêtes et vous avez tiré sur ma maman". L’émotion est son comble. Elle était déjà très forte depuis le témoignage de la mère de la victime, quelques minutes plus tôt. Mère et fille s’appelaient trois ou quatre fois par jour et l’inquiétude a surgi le 22 mai 2010 au matin, alors qu'exceptionnellement, elle n'avait pas eu sa fille en ligne. Elisabeth Fouquet raconte la précipitation à l’hôpital, puis l’annonce du décès. Face aux accusés, elle attend des réponses de ces hommes silencieux depuis près d’un mois. Ce matin, l’un d’entre eux s’est levé en larmes. Va-t-il parler ? Très vite, il se rassoit, tête basse, comme si la loi du milieu, celle du silence, avait d’un coup repris le dessus.
Sur les neuf hommes qui vont être jugés jusqu'au 15 avril, dont l'un en son absence, trois sont directement accusés du meurtre de la jeune policière. Les autres, dont Redoine Faïd, répondent de plusieurs faits associés.
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