Procès des Google Glass au volant : la conductrice acquittée
Cécilia Abadie va pouvoir continuer à porter ses Google
Glass au volant. Le juge se déclare incapable de déterminer si elle était en
train d'utiliser ses lunettes interactives lorsqu'elle a été arrêtée. La jeune
femme, elle, affirme que sa monture était éteinte.
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"Les Google Glass sont vraiment bien plus sûres qu'un téléphone portable en voiture" (conductrice)
La loi californienne stipule que tout écran vidéo ne doit
pas être dans le champ de vision du conducteur. Pour cette "Google
exploratrice", qui teste le prototype depuis près d'un an, conduire avec
des Google Glass sur le nez est moins dangereux que de regarder les multiples
écrans types GPS ou Smartphones, affirme Cécilia Abadie.
"Les
Google Glass ne sont pas conçues au départ pour regarder un film ou une vidéo, ni pour consulter son compte Facebook. Elles
sont faites pour avoir des micro-interactions rapides. Les SMS vous sont lus et
on peut y répondre vocalement par exemple et dans toutes ces utilisations c'est
vraiment bien plus sûr que d'utiliser un téléphone portable en voiture. Je
pense que c'est une victoire pour la technologie en général, qui peut amener de
vraies solutions ", poursuit-elle.
Des applications... et des lois
Le jugement du tribunal de San Diego va certainement
inspirer des développeurs. Certaines applications sont d'ailleurs déjà crées
spécialement pour la conduite avec Google Glass, comme la toute nouvelle
DriveSafe qui déclenche une alarme dès que la tête du conducteur descend trop
bas, pour l'avertir qu'il s'endort au volant. La commercialisation des
Google Glass, attendue cette année, va aussi générer des lois. Trois états
américains sont déjà en train de plancher pour les bannir des voitures.
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