Procès de Marine Le Pen : le procureur demande la relaxe
La présidente du Front national était poursuivie après son parallèle entre les prières de rue et l'Occupation allemande.
Ce mardi 20 octobre Marine Le Pen comparaissaIt au tribunal de Lyon pour avoir comparé les prières de rue et l'Occupation allemande. Sa ligne de défense : elle se dit victime d'un acharnement judiciaire à un mois des Régionales. "Je n'entends pas du tout me soumettre aux offensives judiciaires du gouvernement qui les multiplie à mon encontre à une proximité, qui ne vous aura pas échappé, d'une élection intéressante dans ses résultats", commente la présidente du Front national.
Les associations antiracistes s'indignent
Dans son réquisitoire le procureur estime que les propos de campagne de Marine Le Pen sont une opinion et qu'il n'y a pas de délit même s’il juge ces propos choquants. Il demande donc sa relaxe au grand dam des associations antiracistes. "C'est indigne moralement de faire commerce politiquement de cette période la plus triste de notre histoire et c'est bien évidemment attentatoire à la loi parce que c'est de la provocation à la haine raciale", avance Me Sabrina Goldman, avocate de la Licra. Le jugement du procès est mis en délibéré au 15 décembre.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.