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Procès Tron : "J'espère que ma parole cette fois-ci sera entendue", déclare l'une des plaignantes

Virginie Ettel a porté plainte en 2011 contre le maire de Draveil (Essonne) pour viols et agressions sexuelles en réunion.

Article rédigé par franceinfo - Édité par Thomas Pontillon
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Virginie Ettel, le 12 décembre 2017, au tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis). (JACQUES DEMARTHON / AFP)

"Je suis très confiante", a déclaré sur franceinfo Virgine Ettel, l'une des deux femmes à avoir porté plainte contre Georges Tron, le maire de Draveil et ancien ministre, jugé depuis mardi 23 octobre pour viols et agressions sexuelles en réunion, devant la cour d'assises de Seine-Saint-Denis ainsi que son ex-adjointe à la Culture. 

"Je l'ai attendu ce procès" 

"Ma parole, j'espère que cette fois-ci elle sera entendue", a rajouté Virginie Ettel. "Ce combat, cela fait 7 ans. On a déposé plainte en 2011. Je l'ai attendu ce procès", confie l'ancienne ancienne employée de la mairie. "Je suis contente d'en être là aujourd'hui. Tout le monde n'a pas la chance d'avoir un procès d'assises, même si c'est compliqué. Je m'estime chanceuse, si je puis m'exprimer ainsi", indique-t-elle.

Le procès avait commencé en décembre 2017, dans une ambiance extrêmement tendue, avant d’être renvoyé au bout de quatre jours. "Cela a l'air d'être plus calme, plus serein, ce qui n'est pas plus mal parce que ce n'est pas en criant qu'on arrive à se faire entendre", souligne-t-elle.

"Je suis plus sereine, j'ai confiance en moi, j'ai confiance en ce dossier, j'ai une association qui est derrière moi. Les médias peuvent dire certaines choses, mais il y a le dossier derrière. Ce qui compte aujourd'hui c'est que ce soit le tribunal qui l'entende et les jurés, après le reste tout le monde pourra l'interpréter à sa manière. Moi je suis très confiante", conclut Virgine Ettel.

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