Procès : Georges Tron face à ses accusatrices
Georges Tron est jugé depuis mardi 23 octobre à Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour viols en réunion. Un premier procès avait été renvoyé après de nombreux incidents. Les plaignantes, deux anciennes employées, parlent de massages plantaires se terminant par des attouchements.
Mardi 23 octobre au matin, Georges Tron est arrivé à l'audience avec la même stratégie de défense. "Georges Tron s'est très peu exprimé dans la presse. Il a toujours eu la même position, il conteste les faits qui lui sont reprochés. Il est à cet instant présent présumé innocent, même si beaucoup l'ont oublié", rappelle Éric Dupond-Moretti, son avocat. Les plaignantes sont deux anciennes salariées de la mairie de Draveil (Essonne). Elles accusent Georges Tron, leur employeur de l'époque, de les avoir violées régulièrement entre 2007 et 2010. Des agressions qui se seraient déroulées dans son bureau au dernier étage de la maire de Draveil.
Georges Tron risque 20 ans de réclusion criminelle
Il y a quelques mois, France 2 avait rencontré l'une des plaignantes. Elle expliquait que Georges Tron la convoquait plusieurs fois par semaine pour lui proposer des séances de relaxation qui débutaient par un massage des pieds. "Le pied n'était plus du tout en question, il s'agissait de mon mollet, ma cuisse puis de mon torse ou mes seins. Ce n'était plus du tout, pour moi, de la réflexologie", racontait Eva Loubrieu, partie civile. Elle affirme qu'à cette époque elle gardait le silence pour ne pas perdre son emploi. Le procès devrait durer jusqu'au 7 novembre. S'il est reconnu coupable, Georges Tron encourt jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle.
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