Définitivement condamné pour viol, Georges Tron va saisir la Cour européenne des droits de l'homme
L'ex-secrétaire d'Etat a été reconnu coupable en appel d'avoir imposé des attouchements et pénétrations digitales à une employée municipale. Il est incarcéré depuis le mois de février.
Il réaffirme son innocence. Définitivement condamné en droit français pour viol et agressions sexuelles sur une collaboratrice, l'ex-secrétaire d'Etat Georges Tron a annoncé, vendredi 10 décembre, son intention de saisir la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) contre la procédure qu'il considère "si singulière" à son encontre.
"Je réaffirme ici aujourd'hui (...) que je suis innocent des accusations portées contre moi", déclare Georges Tron dans un communiqué transmis depuis la mairie de Draveil (Essonne), qu'il a dirigée de 1995 jusqu'en mai.
Incarcéré à la prison de la Santé
Le rejet, mercredi, du pourvoi en cassation de l'édile de 64 ans a rendu définitive la peine de cinq ans de prison, dont deux avec sursis, à laquelle la cour d'assises de Paris l'a condamné en appel en février. Depuis le verdict, l'ex-élu LR est incarcéré à la prison de la Santé à Paris.
George Tron et son ex-adjointe à la Culture à Draveil, Brigitte Gruel, ont été reconnus coupables en appel d'avoir imposé des attouchements et pénétrations digitales en novembre 2009 et janvier 2010 à une employée municipale sous couvert de séances de réflexologie plantaire.
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