Affaire Le Roux : vingt ans de réclusion requis contre Maurice Agnelet

C'est une "sanction juste et adaptée" selon lui. L'avocat général de la cour d'appel de Rennes, Philippe Petitprez, a requis, jeudi 10 avril, vingt ans de réclusion criminelle à l'encontre de Maurice Agnelet pour l'assassinat de sa maîtresse, Agnès Le Roux, en 1977.

"Toute l'attitude de Maurice Agnelet après les faits vient confirmer la conviction qu'il est l'auteur de la disparition d'Agnès Le Roux", a indiqué Philippe Petitprez. Il n'a pas demandé la perpétuité, considérant que cela serait "excessif".

Un réquisitoire de trois heures

Toutefois, Philippe Petitprez a rappelé que la peine de mort s'appliquait encore au moment des faits, en 1977, comme le signale sur Twitter le journaliste de France 2 sur place. Il ne semble pas non plus douter de la culpabilité de Maurice Agnelet, selon une journaliste d'i-Télé.

#agnelet l'avocat général rappelle qu'à l'époque des faits en 77 l'accusé encourait la peine de mort.

— verdeilhan (@verdeilhan) April 10, 2014

L avocat général estime que maurice #Agnelet est coupable de l assassinat d'Agnès Le Roux

— Sophie Neumayer (@SophieNeumayer) April 10, 2014

Son réquisitoire a duré plus de trois heures. Philippe Petitprez a finalement demandé la même peine, vingt ans, à laquelle Maurice Agnelet avait été condamné par la cour d'assises d'Aix-en-Provence en 2007. Cette peine avait été annulée par la Cour européenne des droits de l'homme.