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Prison avec sursis requise contre Thierry Gaubert, ex-collaborateur de Sarkozy

Il est jugé à Nanterre pour une affaire de détournement de fonds issus du 1% logement remontant aux années 90. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Thierry Gaubert, ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy, est jugé jusqu'au 17 février 2012 à Nanterre (Hauts-de-Seine) pour une affaire de détournement de fonds issus du 1% logement.  (FLORENT DUPUY / SIPA)

Un an de prison avec sursis a été requis, jeudi 16 février, pour "abus de biens sociaux" à l'encontre de Thierry Gaubert, un ancien proche de Nicolas Sarkozy. Il est jugé jusqu'au 17 février à Nanterre (Hauts-de-Seine) dans une affaire de détournement de fonds issus du dispositif 1% logement.

L'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy au ministère du Budget et à la mairie de Neuilly-sur-Seine comparaît pour une longue liste de délits allant de "prise illégale d'intérêts" à "escroquerie" en passant par "abus de confiance" et "exercice illégal de la profession de banquier".

Amendes et sursis réclamés pour les autres prévenus

La procureure, Déborah Coricon, a assorti sa demande de peine d'une amende de 50 000 euros. Elle a laissé le tribunal décider d'une éventuelle peine complémentaire estimant que Thierry Gaubert "n'a plus rien à faire dans le monde du 1% logement".

Pour ses trois coprévenus, elle a requis des peines allant de 8 mois à 2 ans de prison avec sursis et des amendes de 20 000 à 100 000 euros. Déborah Coricon a réclamé la relaxe pour le cinquième prévenu.

Un des protagonistes de l'affaire Karachi

Les faits remontent à la période s'étalant de 1992 à 1998. Thierry Gaubert est notamment soupçonné de s'être servi d'un Comité interprofessionnel du logement (CIL), qui collecte l'argent du 1% logement en vue de financer des habitats pour les salariés, pour investir dans des programmes profitant à des sociétés dans lesquelles il avait des parts ou des intérêts. 

Thierry Gaubert n'en est pas à ses premiers démêlés avec la justice puisqu'il est aussi un des protagonistes du volet financier de l'affaire Karachi. Il a été mis en examen en septembre 2011 pour "recel d'abus de biens sociaux" et "subornation de témoins" dans ce dossier.

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