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Policière tuée au sabre en 2011 : l'auteur des faits déclaré pénalement irresponsable

La cour d'appel de Bourges a rendu sa décision - mise en délibéré le 17 juin dernier - ce mardi dans l'affaire de la jeune policière tuée au sabre, à Bourges, en octobre 2011. Le meurtrier présumé a été déclaré pénalement irresponsable, et va être admis immédiatement en soins psychiatriques. Il ne sera donc pas jugé.
Article rédigé par franceinfo
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La décision était attendue, depuis que six experts psychiatres avaient conclu à une abolition du discernement d'Olivier Roson, diagnostiqué comme "schizophrène" lors de l'instruction menée en 2012. Le procureur général près la cour d'appel de Bourges, Éric de Montgolfier, avait demandé le 17 juin dernier que son irresponsabilité pénale soit reconnue. C'est donc ce que vient de décider ce mardi la chambre de l'instruction.

Le 14 octobre 2011, cet enseignant de 35 ans aujourd'hui avait fait irruption à la préfecture du Cher à Bourges, apparemment mécontent de s'être vu refuser un permis de port d'arme à feu. Sur sa route, il croise Anne Pavageau, 30 ans, policière, et la tue d'un coup de sabre japonais. Deux autres personnes sont blessées avant l'intervention d'un autre policier qui parvient à maîtriser l'agresseur. Incarcéré, il est mis en examen pour homicide volontaire sur un fonctionnaire de la police nationale et tentatives d'homicides.

La décision, qui peut être contestée en cassation pendant cinq jours, prévoit l'admission immédiate d'Olivier Roson en soins psychiatriques dans un établissement fermé. Il lui est également interdit d'entrer en contact avec les victimes et leurs proches pendant quinze ans, mais aussi de paraître dans le Cher ou encore d'exercer une activité en relation avec des mineurs. Ce qui fait dire à son avocate, Maître Françoise Barré, que "les parties civiles ont été quand même entendues dans ce qu'elles ont demandé ".

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