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Opération antiterroriste : le parquet visait "un réseau, quasiment une cellule" d'islamistes radicaux

L'opération a permis d'arrêter onze personnes, "un ou deux individus sont encore dans la nature", explique le procureur de la République de Paris. Le suspect abattu à Strasbourg appartenait "à la mouvance islamiste radicale". Son ADN a été retrouvé sur une grenade utilisée lors d'une attaque contre une épicerie casher à Sarcelles (Val d'Oise).
Article rédigé par Olivier Bénis
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Vincent Kessler Reuters)

Il voulait probablement "finir en martyr" , explique le procureur de Strasbourg. L'homme de 33 ans abattu par la police était en tout cas déterminé, "debout arme au poing, il a vidé son barillet" sur les policiers. Selon le procureur de Paris François Molins, l'ADN de Jérémie Louis-Sidney a également été retrouvé sur la cuillère de la grenade lancée le 19 septembre dans une épicerie juive de Sarcelles (Val d'Oise).

Jérémie Louis-Sidney, de nationalité française, était la principal cible de l'opération. Condamné pour trafic de stupéfiant, le délinquant s'était ensuite "converti à l'Islam radical" , tout comme les onze autres personnes arrêtées dans le vaste coup de filet de samedi matin. Lors des perquisitions, les policiers ont retrouvé des "testaments" et "une liste d'associations israélites" .

"L'enquête devra déterminer quels étaient les prochains objectifs de cette cellule" (procureur)

La plupart des suspects seraient originaires de Cannes. C'est là que se trouvait le domicile principal de Jérémie Louis-Sidney, perquisitionné dans la journée. Les enquêteurs vont maintenant "déterminer quels étaient les prochains objectifs de cette cellule" .

L'opération antiterroriste a été lancée il y a plusieurs semaines, selon le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. "S'agissant de la lutte antiterroriste, tous les moyens sont mis pour ne rien laisser de côté."

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