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Nouvelle perquisition au siège de Servier ; des salariés en garde à vue

La Brigade financière rechercherait des éléments sur d’éventuelles malversations financières, et travaille dans le cadre de poursuites engagées pour "destruction de preuves", selon des sources proches de l’enquête.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

L’opération s'est prolongée une bonne partie de la journée, et a abouti au placement en garde à vue de plusieurs salariés du laboratoire.

Les investigations portent notamment sur d’éventuelles destructions de preuves,
dans le cadre de nouvelles poursuites engagées par les juges d’instruction
parisiens.

Deux informations judiciaires visant le Mediator sont ouvertes à Paris,
l’une pour "tromperie aggravée", l’autre pour "blessures et
homicide involontaires".
Le fondateur des laboratoires, Jacques Servier,
90 ans, a été mis en examen et ses sociétés sont également poursuivies. Un
premier procès pénal est programmé, dans ce volet, le 14 mai prochain.

Présenté comme un antidiabétique, mais prescrit comme coupe-faim, le
Mediator est rendu responsable d’au moins 1.320 décès et quelque 3.100
hospitalisations causés par des malformations cardiaques.

Plusieurs milliers de personnes se sont portées parties civiles.

D’autres poursuites ont été engagées pour "prise illégale d’intérêt"
concernant des appuis politiques et médicaux dont Servier a bénéficié. Les
laboratoires sont soupçonnés d’avoir versé de l’argent en contrepartie, ou
rémunéré des spécialistes ou consultants.

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