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Nicolas Sarkozy : les Bettencourt "ne m'ont jamais donné un sou"

Le quotidien Sud Ouest a pu consulter le procès-verbal d'audition de Nicolas Sarkozy dans le cadre de l'enquête sur l'affaire Bettencourt. L'ancien président français aurait déclaré que les Bettencourt ne lui ont "jamais donné un sou".
Article rédigé par Rémi Ink
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Regis Duvignau Reuters)

Après une journée
d'audition dans le cadre de l'affaire Bettencourt, Nicolas Sarkozy a été placé
sous le statut de "témoin assisté"
. Le quotidien Sud Ouest a pu
consulter le procès-verbal de son audition. Et publie samedi les déclarations
les plus marquantes.

"Les Bettencourt ne
m'ont jamais donné un sou
"

Douze heures d'audition transcrites
en 32 pages de documents, selon Sud Ouest . Le quotidien livre dès vendredi soir
trois phrases marquantes prononcées par l'ancien président.

Sur le financement
éventuel de sa campagne présidentiel de 2007 :

"Je connais les
Bettencourt depuis 28 ans et j'en ai 57. J'ai fait cinq campagnes
municipales à Neuilly : ils ne m'ont jamais donné un sou et je ne leur en ai
jamais demandé."

A propos de Liliane
Bettecourt et de sa possible vulnérabilité :

"Quand je la vois,
je n'aperçois aucun signe apparent de cela... Elle est bien habillée, elle ne
bégaie pas. Elle ne dit aucune invraisemblance."

Sur sa convocation :

"En 36 ans de vie
politique, c'est la première fois que je suis convoqué dans un cabinet
d'instruction, c'est une épreuve."

Plus que le fond même
des déclarations de M. Sarkozy, c'est la vitesse avec laquelle des extraits de
ce procès-verbal sont parvenus à Sud Ouest qui est remarquable, pas même 24
heures après la fin de l'audition de l'ancien président.

Ce scoop du quotidien intervient presque simultanément avec la publication très inhabituelle, vendredi en début de soirée, d'un
communiqué du Parquet de Bordeaux démentant, à la demande des juges
d'instruction, l'anecdote rapportée par l'avocat de l'ancien chef d'Etat d'une
confusion qu'aurait faite un des juges
entre un possible rendez-vous entre Nicolas
Sarkozy et Liliane Bettencourt, le 5 juin 2007, et le rendez-vous qu'il a eu
effectivement avec des membres de la famille d'Ingrid Betancourt.

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