Cet article date de plus d'onze ans.

Mort de Clément Méric : le principal suspect mis en examen pour violences, et écroué

Esteban M. a été mis en examen pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner - à la différence du parquet, le juge n'a pas retenu l'homicide volontaire. Les trois autres hommes sont mis en examen pour violences volontaires en réunion ; la femme, compagne d'Esteban, pour complicité de violences en réunion. Esteban et un autre homme ont été placés en détention provisoire.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Des coups mortels, mais pas d'homicide volontaire. Le juge d'instruction a laissé le bénéfice du doute à Esteban M., principal suspect dans la mort de Clément Méric.

Ce jeune skinhead de 20 ans, agent de sécurité de métier, connu des services de police pour port d'arme, a été mis en examen samedi soir pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Le procureur de Paris, plus sévère, avait ouvert une information judiciaire pour homicide volontaire, se basant sur la force et la violence des coups, ainsi que la suspicion d'usage d'un poing américain.

Les trois autre hommes du groupe, âgés de 19, 23 et 25 ans, sont mis en examen pour violences volontaires en réunion. La compagne d'Esteban, Katia, est poursuivie pour complicité de violences en réunion. 

Deux personnes en détention provisoire

Tous ont reconnu, pendant leur garde à vue, être des sympathisants de Troisième voie, le mouvement d'extrême droite dirigé par Serge Ayoub, dont les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (que le Premier ministre veut dissoudre) seraient en quelque sorte le service d'ordre. Seule Katia en a la carte, Esteban affirmant n'avoir été encarté que pendant six mois.

Sans surprise, Esteban a été écroué - placé en détention provisoire. Ainsi qu'un autre membre du groupe. Les autres ont été placés sous contrôle judiciaire - le procureur avait réclamé la détention provisoire pour les quatre hommes, et le placement sous contrôle judiciaire pour Katia.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.