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Mort d'une joggeuse à Nîmes : l'autopsie confirme le meurtre à l'arme blanche

La procureur de Paris a confirmé que le corps de la joggeuse retrouvée morte jeudi porte des traces d'armes blanches. Un meurtre à l'arme blanche confirmé samedi par les premiers résultats de l'autopsie. En revanche, l'hypothèse de l'agression sexuelle n'a toujours pas été écartée. Un appel a témoins a été lancé par la SRPJ de Montpellier.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Dés ce vendredi soir, la procureur de la République Laure Beccuau a pu
donner quelques précisions sur le meurtre de la joggeuse découverte morte à
Nîmes.

L'autopsie,
prévue lundi mais qui a été avancée à vendredi permet de confirmer que le meurtre a bel et bien été commis à l'arme blanche. Elle n'a pas permis d'écarter
totalement la thèse d'un viol : "selon l'autopsie, on ne peut pas parler de viol mais d'agression sexuelle ", affirme une source proche du dossier. "La victime se serait débattue et l'agresseur n'aurait pas pu parvenir à ses fins ". Les résultats des analyses biologiques seront connus lundi.

Une lame de cutter et deux pierres avaient été retrouvées à
proximité du corps sans vie de cette joggeuse de 34 ans, découvert à demi-dénudé
jeudi soir à Nîmes,
Les deux pierres, et la lame trouvées près du corps
pourraient être les armes du crime. La disparition de cette femme a été
signalée par son compagnon.

Ce dernier avait été alerté par l'école parce que
sa compagne n'était pas venue chercher ses deux enfants. Cette mère au foyer faisait
régulièrement des joggings. Après le signalement de sa disparition, les forces
de l'ordre ont rapidement retrouvé le corps de la victime aux environs en début
de soirée jeudi.

La police judiciaire de Montpellier a lancé ce vendredi un appel à
témoin. Les personnes ayant des informations à transmettre aux enquêteurs sont invitées
à téléphoner au 04.67.99.35.97.

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