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Migrants : la mairie de Paris a évacué deux campements

A 6h ce jeudi matin, les services de la mairie de Paris ont débuté l'évacuation de près de 430 personnes, en majorité des migrants, installées en bord de Seine, près de la gare d'Austerlitz. Dans le nord de Paris, le campement proche de la mairie du 18e arrondissement comptait 400 personnes. Vendredi 11 septembre, la justice a donné l'autorisation à la mairie de faire évacuer ces deux camps.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Le campement de la gare d'Austerlitz en cours d'évacuation, ce jeudi 17 septembre © Radio France - Sébastien Baer)

Deux campements parisiens ont été évacués ce matin, dès 6h. Des travailleurs sociaux de la mairie de Paris sont intervenus sur les quais, aux abords de la gare d'Austerlitz, et sur le parvis de la mairie du 18e arrondissement, dans le nord de la capitale. Au total, près de 430 migrants vivaient dans le premier, environ 400 dans le second, selon Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur présent sur place.

Ces campements, composés de centaines de tentes bleues et vertes, se sont formés principalement suite au démantèlement du camp de La Chapelle, le 2 juin dernier.

A Austerlitz, une quinzaine de bus ont été dépêchés sur place. Ils vont maintenant conduire les migrants dans des centres d'accueil dans Paris et la proche banlieue parisienne, gérés par des associations et agréés par l'Etat. La plupart sont des hommes seuls, originaires du Soudan ou d'Erythrée, selon notre reporter sur place. Des associations ont aussi été conviées pour accompagner les migrants et leur expliquer la suite des évènements.

"Pendant un an et demi, ils ont été soumis à une véritable attitude d’abandon" Marc Naetlen, RESF

Pour Marc Naelten, membre de RESF et du collectif d’aide aux migrants : "l’opération d’évacuation sur Austerlitz s’est bien passée. Les garanties que nous avions demandées, l’absence de présence policière sur le campement et la présence de travailleurs sociaux, ont été tenues." D'ailleurs sur place, il n'y avait aucun uniforme, les policiers présents étaient en civil.

Les associations pas sûres que tous soient logés

Vendredi dernier, le 11 septembre, le tribunal de grande instance de Paris a autorisé la mairie à procéder à cette évacuation. Anne Hidalgo avait d'ailleurs expliqué que des "places ont été constituées" pour héberger les migrants délogés. "La garantie qu’on a c’est qu’il y ait un hébergement dès maintenant pour tous, a expliqué Marc Naelten. On a des inquiétudes car on vient d’apprendre qu’il manquait des places dans certains centres d’hébergement. On a pris toutes les mesures pour rester en contact avec eux et faire le point."

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