George Zimmerman aurait eu une sorte de "complexe duhéros" : voici les explications fournies par les documents publiéshier par le FBI. Selon le rapport, l'accusé aurait eu un excès de zèle déplacé,alors qu'il entamait, seul, une patrouille en voiture, dans son quartierrésidentiel de Sanford (Floride) alors frappé par une série de cambriolages.De son coté, le jeune Trayvor revient à pied, non armé,dans une épicerie tout proche où il s'est acheté des bonbons et un soda, quand il est repéré par Zimmerman. Les bandes sonores,rendues publique par le bureau du sherif de Stanford, font état de la fébrilitéde ce dernier. En ligne avec les services d'urgence du 911, on l'entend s'interroger : "On dirait qu'il est noir, avec un sweat à capuche sombre. Il a quelque chosedans les mains, je ne sais pas vraiment quoi. Il me fixe" , avant d'entendredes cris et un coup de feu. Après le meurtre, la police, intervenue sur le lieudu crime, retrouve le corps sans vie du jeune homme, et Zimmerman, saignant dunez, avec une blessure à la tête.Abattu à cause de son sweat à capucheLe principal policier chargé de l'affaire, Chris Serino, affirmeque Gerge Zimmerman, âgé de 28 ans, et d'origine péruvienne, "avait agisur la base de la tenue" de Trayvon Martin, qui marchait sous la pluie,le visage dissimulé sous sa capuche.L'enquête s'appuie, selon lui, sur le témoignage d'unedizaine d'amis, de voisins ou de proches de l'accusé. L'avocat de Zimmerman, quivient d'être remis en liberté après 100.000 dollars (10 % de la caution fixéepar le juge), invoque, lui, la légitime défense. En Floride, cet argument offrel'impunité.La police a déjà été largement critiquée pour son traitementimparfait de l'affaire ─le chef de la police de Sanford avait même choisi de seretirer temporairement ─ de son poste pour calmer les émois. Ce fait divers s'estmué ces derniers mois en onde de choc aux Etats-Unis, faisant même dire àBarack Obama : "Si j'avais un fils, il ressemblerait à Trayvor" .